- Superstar de la scène artistique contemporaine, le plasticien japonais Takashi Murakami est à l’honneur à la galerie Gagosian du Bourget.
- Un univers naviguant entre manga, peinture traditionnelle et nouvelles technologies.
- À découvrir ou redécouvrir jusqu’au 22 décembre.
Avec l’exposition « Understanding the New Cognitive Domain », la galerie Gagosian propose une plongée dans l’univers de Takashi Murakami, chef de file du néo-pop-art à la japonaise. Sont présentées cinq œuvres monumentales, ainsi que des peintures et sculptures de différentes périodes, permettant de découvrir la diversité de sa production et ses différentes influences.
Né dans une famille pauvre de Tokyo, le plasticien s’est en effet d’abord longuement formé à la peinture traditionnelle japonaise, avant de s’inspirer d’Andy Warhol – dans sa démarche artistique comme dans sa façon de gérer sa carrière – pour créer son propre univers, intrinsèquement lié à la culture de son pays, ancienne autant que contemporaine.
Longue de 18 mètres, la peinture « Dragon in Clouds – Indigo Blue » répond par exemple à l’œuvre Dragon and Clouds (1763) d’un artiste japonais du XVIIIe siècle, Soga Shōhaku, tout en se référant explicitement au jeu vidéo Blue Dragon.
Ses emblématiques fleurs souriantes sont également omniprésentes, comme cette fleur de deux mètres d’envergure composée de néons arc-en-ciel.
Plus récentes, deux figures en miroir représentant des avatars futuristes, ses œuvres pixellisées et ses « lucky cat » témoignent de l’intérêt de Takashi Murakami pour le numérique, le métavers, la crypto-monnaie et les NFT (de l’anglais non-fungible token, des objets numériques uniques et authentifiés). Une œuvre décidément plurielle attestant de la capacité de l’artiste à s’immerger et faire siens les esthétiques, styles et modes les plus divers.
Galerie Gagosian : 26 avenue de l’Europe, Le Bourget, 01 48 16 16 47, paris@gagosian.com, du mardi au samedi de 11 h à 18 h.
